Résumé :
Plusieurs chercheurs pensent qu'il existe une corrélation entre la perméabilité du béton et sa durabilité. Néanmoins, cette relation n'est pas toujours évidente lorsqu'on exploite la mesure de la perméabilité à l'eau pour caractériser la microstructure d'un béton soumis à des cycles de séchage. La mesure de la perméabilité aux gaz permet de quantifier de façon plus réaliste la mobilité d'un fluide à travers un béton après sa dessiccation. Cependant, la seule mesure de la perméabilité apparente à partir de la percolation d'un gaz ne permet pas de bien départager les écarts de la mobilité de l'eau interstitielle dans la microstructure, propre à chacune de différentes familles de béton. Les différentes approches que l'on utilise pour déterminer la perméabilité intrinsèque à partir de la perméabilité aux gaz sont exposées et ont été validées dans le cas d'un béton à haute performance (BHP). De même, la sélection des valeurs expérimentales obtenues pour divers paliers de pression doit être faite en se basant sur les hypothèses à la base de la loi de Darcy, de façon à pouvoir obtenir un résultat reproductible, indépendant de l'approche expérimentale choisie. Quelques résultats obtenus sur des échantillons de B H P , pour différents gaz, sont présentés et discutés en fonction des paramètres qui décrivent la perméabilité et l'écoulement à travers un milieu poreux.
Mots clés :
Béton hautes performances ; Porosité ; Séchage ; Eau ; Gaz ; Capillarité ; Éprouvette ; Micro ; Structure (physico ; chim) ; Écoulement (fluide)
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Pour citer l'article :
CARLES GIBERGUES, A ; PERRATON, D ; AITCIN, PC. Mesure de la perméabilité aux gaz des bétons: perméabilité apparente et perméabilite intrinsèque : Partie I, Validation des concepts de Carman et de Klinkenberg dans le cas d'un BHP. Bulletin des Laboratoires des Ponts et Chaussées n°221, 1999, pp 69-78