Antoine Bassil présente des capteurs de fissures innovants

Multimédia mars 2019 VidéoMatériaux et structuresAuscultation et instrumentation

Avec Antoine Bassil, Doctorant au Département GERS

Le 14 aout 2018, le pont Morandi à Gênes (Italie) s’est effondré, causant 39 victimes.  Pourquoi  cette catastrophe n’a-t-elle pas été anticipée ?

Il est très coûteux de remplacer des ponts, aussi le seul moyen de les maintenir en bon état le plus longtemps possible, est de surveiller la santé de la structure pour vérifier sa robustesse.

 

Cette surveillance s'effectue à l'aide d'une combinaison de capteurs. Ceux-ci mesurent régulièrement certains signes vitaux des éléments constituant le principal indicateur de l’état d’un pont.

Mais quels sont les capteurs qui devraient être utilisés ? Antoine Bassil propose des fibres optiques, de l’épaisseur d’un cheveu humain, capables de suivre la déformation sur toute la longueur d’une structure et donc remplacer 10.000 capteurs traditionnels par une seule fibre optique.

 

Les fissures, devenant assez grandes, peuvent affecter la sécurité de la structure. Ces fissures font l’objet de la thèse d’Antoine Bassil, doctorant à l’Ifsttar de Bouguenais, menée dans le cadre du projet INFRASTAR.

Il a ainsi démontré au cours des 2 dernières années qu’avec des capteurs spéciaux, il peut détecter les petites fissures avant les capteurs traditionnels, ainsi que leur position exacte. Et plus important encore, il est possible de suivre l’ouverture des fissures, et selon leurs dimensions, faire intervenir les ingénieurs civils pour réparer la structure.

 

La prochaine étape pour Antoine Bassil est d’étudier la durabilité de ces capteurs spéciaux afin de les disposer sur un pont où l’on circulera de façon tranquille et sûre !

 

 

 

Découvrez la présentation en anglais, du sujet de thèse d'Antoine Bassil (vidéo de 3'19)

 

Plus d'informations sur le projet Infrastar

 

 

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